242TE66 a écrit:sncb_nmbs a écrit:Pas moins de 200 exemplaires de ces machines furent commandées en 1920...
Elles furent livrées entre mai 1921 et janvier 1923 sous les numéros 5001 à 5200...
En octobre 1931 elles devinrent le type 31 (n° 3100 à 3200).
200 locomotives numérotée 5001 à 5200, ça joue.
Mais 3100 à 3200, ça ne fait pas 200 machines.... Ou bien faut-il comprendre séries 3100 et 3200, sous-entendu 3100 à 3299...!?
242TE66
Y'avait pas pensé à celle-là, heureusement que tu suis
En fait, pour le type 37, il y aura des 31 et 32 et ensuite il y a des 30 et des 31 C'est logique c'est la SNCB 
Extrait du Vandenberghen : XIII. PÉRIODE 1919-1926 - DESCRIPTION DU MATÉRIEL
Le 9 mars 1936 la direction présenta la note ci-après.
Les locomotives " Consolidation " type 31, au nombre de 200 et construites en 1920 et 1921 en Angleterre par Armstrong Whitorth, ont été mises en parc préalablement à la réparation en atelier central. Il n'en reste qu'une dizaine en service.
L'utilisation de ces locomotives ne s'avérant pas indispensable dans ces dernières années, leur réparation fut différée en raison de la sujétion de remplacement systématique du foyer, du fait de l'entartrement et de l'usure du ciel et des tôles latérales.
En outre, les mouvements perturbateurs résultant d'un équilibrage médiocre des pièces à déplacement alternatif, donnaient lieu à des usures prématurées des articulations du mécanisme, et à des dislocations de châssis des locomotives et des tenders. Ces mouvements perturbateurs anormaux provoquaient également un avancement intempestif du combustible sur la grille, ce qui donnait lieu à une augmentation de la consommation de charbon et rendait difficile la conduite du feu.
Enfin, une disposition incorrecte du bissel était la cause de coincements et même de ruptures d'organes, à défaut de liberté dans les déplacements relatifs.
La question se pose de savoir quelles seraient les modifications à apporter à ces locomotives en cas de reprise de leur réparation.
(...)
Ces améliorations pourraient être exécutées dans les ateliers de la Société Nationale, à l'occasion de la grande réparation.
La transformation complète d'une locomotive type 31 d'après ce programme, peut être estimée à cent cinquante mille francs, compte tenu de la dépense de 65 000 F pour la modification de la chaudière laquelle devrait être effectuée de toute façon lors de la prochaine grande réparation.
Le coût de la transformation proprement dite se ramène ainsi à quatre vingt cinq mille francs, abstraction faite de la part de renouvellement des cylindres.
(...)
Conclusions.
Il résulte des essais faits avec les locomotives transformées que les modifications exécutées ont permis la suppression des mouvements perturbateurs anormaux par l’allègement des pièces essentielles du mécanisme et la rectification de l'équilibrage.
La correction de la disposition défectueuse du bissel primitif, l'amélioration de la vaporisation par l'élargissement des lames d'eau du foyer et l'accroissement de la température de surchauffe de la vapeur par l'adjonction d'une cinquième rangée d'éléments, portant le nombre de gros tubes de 28 à 35, avec réduction de 116 mm du faisceau tubulaire et amélioration du circuit de vapeur.
Ces locomotives ont également acquis les qualités essentielles de puissance, de robustesse et d'économie d'une locomotive moderne.
Il convient de les utiliser à la remorque des trains omnibus lourds et de certains semi-directs ainsi qu'aux trains de marchandises à marche rapide, notamment les G.V. et les transbordements.
L'augmentation de puissance et la diminution de consommation sont pratiquement équivalentes pour les deux modes de transformation.
En conséquence, il est proposé d'appliquer la transformation la moins importante, c'est-à-dire, celle n'exigeant pas le remplacement des cylindres et du bissel aux soixante premières locomotives à modifier, en 1937, par l'atelier central de Malinés.
Malines poursuivit les modifications de 1939 à 1942. 96 locomotives avaient été modifiées en 1940. Salzinnes effectua les modifications du 21-02-1942 au 31-03-1947.
La dernière tranche, comportant 28 machines a été modifiée par les Ateliers Métallurgiques de Tubize en 1947.
Les 92 machines non transformées furent remises en service et devinrent le type 30. Elles reprirent le service des Types 81 ( G 81 ) prêtés à la D.R. pendant la dernière guerre.
Elles furent remplacées par les types 29. Les types 30 furent mises à mitraille à partir de 1948 et les types 31 ont été amorties en 1960.
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