Il s'agit maintenant d'équiper la locomotive de prises de courants supplémentaires. C'est la modification princeps à effectuer afin de corriger le 2ème énorme défaut des locomotives Jouef de l'époque, la prise de courant insuffisante et déficiente.
Après avoir essayer, avec des fortunes variables, du fil de bronze ou de chrysocale sur de précédentes transformations et notamment avoir retrouvée sur la voie les fils preneur de courant d'une 231 K, j'ai cherché à utiliser une méthode plus robuste et plus pérenne.
La 1ère d'entre elle, est une adaptation de celle exposée sur le site Biscatrain. J'utilise des prise de courant pour voitures à bogies, Roco ou CDF (réf. 8019901),dont je sépare à l'aide d'un gros cutter, les 2 lamelles. Je perce un trou de 0,8 mm de diamètre dans lequel j’enfile une tige de laiton du même diamètre. La lamelle est ensuite soudée à fleur sur l'extrémité de la tige.
La photo ci-dessous montre bien la tige avec une lamelle soudée à chacune de ses extrémités. Au centre j'ai placé un dispositif de prise de courant complet tel que vendu par CDF:
Ensuite je coupe la tige à environ 1 cm. La tige sert à passer le dispositif preneur de courant au travers d'un trou pré-existant, ou percé par mes soins, du châssis. La tige est immobilisée en place à l'aide de colle époxy. Sur l'extrémité de la tige est soudé un fil qui amènera le courant sur la nappe vue précédemment.
Placé entre 2 roues un tel dispositif permet de prendre le courant sur le flasque intérieur de deux d'entre elles. En fonction de la place disponible, et des jeux latéraux existants, je n'avais placé qu'une prise de courant sur les roues motrice 2 et 3 de la 1ère des 140 C traitées. Cela c'est avéré efficace, la machine ne cahote plus en marche, mais insuffisant pour franchir certains appareils de voies de grand rayon sur lesquels la lacune est plus importante.
Sur la 2ème 140 C, qui portera le N° 47, j'ai donc décidé de rentre captrices les roues des 4 essieux. Malheureusement, si j'ai pu installer le dispositif frotteur entre les roues des essieux 1 et 2 (avec certainement une efficacité limitée sur la roue 1 du fait de l'absence de jeux latéral), je n'ai pu le faire sur les roues des essieux 3 et 4, du fait des protubérances du châssis.
J'ai donc testé un autre système qui réuni 2 fonctions: captage par frottement sur le bandage des roues des essieux 3 et 4 et connexions électriques. Pour ce faire une plaquette de 3 rangées de Veroboard est découpée à la largeur de l'intérieur du châssis. Entre les rangées 1 et 3, à chaque extrémité de la plaquette, est passé et soudé un fil de chrysocale de 0,6 mm, qui une fois mis en forme viendra frotter sur le bandage des roues. Les pistes de la plaquette sont coupées au milieu afin d'isoler les 2 côtés. Cette plaquette est mise à profit pour raccorder les fils venant des frotteurs des essieux 1 et 2 et ceux venant du tender. Voici un cliché de la plaquette équipés des fils capteurs non encore formés:
Il ne reste plus qu'à mettre la plaquette dans son réceptacle entre les cotés du châssis, la coller à la colle époxy et souder les 2 fils rails D et G venant du tender. Une fois la colle sèche il reste à mettre les fils en forme de façon à ce qu'il viennent s'appuyer sur le bandage sans bloquer les roues.
Voici ce que cela donne vu de dessus:
Et vu de profil au niveau du train de roues:
A l'usage le dispositif est très efficace au niveau de la captation du courant, il n'y a plus de plantage sur les appareils de voies à grand rayon. Par contre le dispositif met trop de pression sur les roues: trop contraint, le train roulant de la locomotive glisse par moment sur les rails plutôt que de rouler. Ce n'est pas encore la bonne formule !
Il va falloir encore modifier cela. Heureusement le dispositif est facilement accessible.
Je lance donc un appel aux membre de ce forum: qu'avez vous expérimenté pour rendre les roues preneuses de courant et avait des solutions à me proposer ?
D'avance je vous remercie de votre participation: l'on va faire un fil interactif.

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Bonne nuit et à suivre ...
Pierre