Les DEV AO courtes Lematec

[Pierre bis]

...
Le subjonctif imparfait, par contre, je refuse délibérément de l'employer. Je trouve ce temps (tout comme le plus-que-parfait) totalement désuet : le français évolue et on peut très bien s'en passer. Il suffit d'adapter les règles de concordance des temps en la matière et les simplifier un peu, ce que font d'ailleurs inconsciemment 99 % des français. Quant aux 1 % restant, 99 % d'entre eux ne savent même pas utiliser ces règles correctement (à commencer par nos chers académiciens).

...
bw

Il parait que l'imparfait du subjonctif reste courrament utilisé en italien. Ne parlant pas cette langue, je ne fais que répèter ce qu'on m'a dit.

[François D]

" fallu que je le susse"... I

Je ne l'aurais pas écrit comme ça, mais bon... passons !

[LaurentB]

Bonjour à tous,

une petite question concernant ces modèles, jusqu'à quelle époque ont elles circulé? Ont elles connu le sigle nouille? Merci pour ces quelques renseignements.
Salutations amicales.
Laurent.

[Rapide 424]

Je laisserai répondre plus précisément les adeptes de la recherche historique pointue, mais au moins jusqu'à la fin des années 80 en conjonction avec des UIC sur des express lourds de nuit. De mémoire simplement.

[LaurentB]

Bonsoir,

c'est un début! Merci pour ta réponse!
Salutations amicales.
Laurent.

[Undertaker]

Bonsoir,

J'ai photographié pas mal de voitures DEV. Puisque l'on parle de "DEV courtes", je n'ai trouvé que des voitures à sigle "UIC" allongé. Les seules que j'ai trouvées avec un sigle Tallon, dit sigle nouille, sont une B10 et une B9c9 : mais, ce sont des DEV caisse longue.

A+

2B.

[LaurentB]

Bonsoir 2B,

je te remercie pour ta réponse.
Salutations amicales.
Laurent.

[Guy KERN]

Bonjour,

Je suis étonné que le subjonctif présent utilisé par Monsieur Wildi dans sa réponse vous pose problème.
Contrairement à l'imparfait du subjonctif, qu'on peut éventuellement"zapper", le présent du subjonctif est, lui, indispensable.
En effet, si vous remplacez le verbe "apprécier" dans la phrase par un autre, par "marcher", par exemple, tout le mode sera d'accord pour mettre ce fameux "i".
Ce qui a perturbé certains, c'est ce "i" du subjonctif qui s'est ajouté au "i" de "apprécier".
Une question de philosophie: si beaucoup de gens, voire une majorité des gens, commettent la même erreur, cela justifie-t-il de commettre cette erreur?
Vous me rédigerez 4 pages sur ce sujet! (Je plaisante, bien sûr...).

Cordialement,
Guy

[bogie-wogie]

Le présent du subjonctif employé par M. Wildi ne pose absolument pas problème. Au contraire, il a été cité pour montrer qu'il écrit un français plus correct que ne l'auraient fait beaucoup de véritables français.

Le "problème" pour certains, si problème il y a, concerne l'imparfait du subjonctif qu'on peut considérer comme un temps désuet et de moins en moins utilisé.

bw

[Pierre bis]

Le fait que certains francophones parlent mieux le français que les français de France me parait assez évident. Ils sont aussi souvent plus attachés à leur langue car elle est constitutive d’une identité souvent minoritaire et menacée. En plus Mr Wildi n'est certainement pas le premier suisse venu et il évolue probablement dans un milieu où la langue châtiée reste une valeur respectée.

Concernant la Suisse, j’avais été frappé il y a une vingtaine d’année de constater que la plupart des suisses disaient encore « Nous, nous pensons ça » alors qu’en France le « Nous, on pense ça » est devenue une faute de langue tellement répandue que certains la considèrent comme une évolution normale de la langue. Cela conduit à des absurdités orthographiques (nous n’en sommes plus à une près ) puisqu’il faudrait expliquer aux enfants qu’on doit écrire « on est arrivé » ou « on est arrivéS » selon que le « on » a gardé sont sens originel d’indéfini ou bien a été utilisé à la place de nous.

Là on n’est plus face à la question de la désuétude d’un temps peu utilisé, dont on pourrait se demander pourquoi s’il correspond bien à une situation, mais à une perte de précision de la langue pour cause de paresse à l’oral (notez que dans cette phrase « on » garde bien sons sens indéfini). Je vous avouerai que, comme tout le monde, je dis « nous, on » à l’oral mais je reste conscient que c’est une faute et ne le ferai jamais à l’écrit, même sur un forum.