Merci à tous de votre soutien.
C'est toujours précieux dans ces moments.
Comme je l'ai écrit à Éric, un cheval c'est charnel, et je "sens" toujours Hermeline en moi, toutes ces sensations qui font le rapport intime que l'on peut avoir avec un cheval, comme si elle était encore là, alors que je sais que c'est fini. Ce sont des moments étranges. Je ne revois que les belles choses, mais c'est facile : il n'y en a guère eu d'autres. Il va aussi falloir le dire mon petit-fils de quatre ans, que vous connaissez un peu à travers le train. On se dit qu'à cet âge il ne sait pas bien ce que c'est que la mort. C'est vrai ; mais le savons-nous nous-mêmes tellement plus ? Je ne crois pas (dans tous les sens du terme...).
Nous avons fait tout ce que nous avons pu, les gens de l'école vétérinaire de Nantes ont été très bien, mais voilà, ça c'est mal passé, sans doute parce que ça ne pouvait que mal se passer. Je regrette de n'avoir pas pu lui assurer une mort aussi belle et simple que la vie que j'ai tâché qu'elle ait, avec nous, mais il faut faire avec.
Merci encore à tous.
http://www.flickr.com/photos/db55v2/5431959726/
Qui vit sans folie n’est pas si sage qu’il croit. (La Rochefoucauld)