par Rockandrail
30 Juin 2010, 18:11
La seule solution est celle qu'adoptent tous les animaux face à une situation inextricable: la fuite.
Chez l'humain, elle peut prendre de nombreux visages: le Larzac, le trekking en Amazonie, la drogue, l'alcool, le sport intensif, l'addiction au travail, le terrorisme, le suicide bien entendu, et, naturellement, le modélisme ferroviaire.
"Quand il ne peut plus lutter contre le vent et la mer pour poursuivre sa route, il y a deux allures que peut encore prendre un voilier : la cape (le foc bordé à contre et la barre dessous) le soumet à la dérive du vent et de la mer, et la fuite devant la tempête en épaulant la lame sur l’arrière avec un minimum de toile. La fuite reste souvent, loin des côtes, la seule façon de sauver le bateau et son équipage. Elle permet aussi de découvrir des rivages inconnus qui surgiront à l’horizon des calmes retrouvés. Rivages inconnus qu’ignoreront toujours ceux qui ont la chance apparente de pouvoir suivre la route des cargos et des tankers, la route sans imprévu imposée par les compagnies de transport maritime."
Henri Laborit
Eloge de la fuite
Observateur désabusé
Prince Héréditaire du Bruxelbourg et Saroulmapoul délocalisé
La Principauté s'oppose fermement à l'annexion du Koikilenkoutt. Vive le Koikilenkoutt libre