Oui, il y a à Calcutta, comme dans toutes les villes indiennes, des quartiers plus "riches", mais à l'indienne; c-a-d, les extérieurs, les abords ne sont jamais très nickels. Les plus belles bicoques souffrent du même mal que le reste, c'est a dire peu de voirie, ou pas de voirie du tout. Dans les quartiers les plus riches, à Bombay, Calcutta ou ailleurs, il faut souvent grimper sur des tas de gravats pour accéder au porche ou passer sur une planche pourrie qui ponte un fossé plein d'eau croupie.... Il y a aussi les façades immédiatement dégoulinantes de moisissures après la première mousson. Quant aux trottoirs, inutile d'essayer d'y faire passer des valises à roulettes ! C'est pour cela qu'ils portent sur la tête. Il y a trop de monde, c'est tout. rien n'est possible, malgré la meilleure volonté, là où il y a tant de monde. Et puis, tant de corruption à tous les niveaux dans les labyrinthes de l'administration indienne ! Plein de projets de voirie sont bloqués pendant des mois, parfois des années, ou jamais menés à bien. Si bien qu'une avenue peut rester ouverte sur des travaux pendant des mois, et pendant ce temps-là, la tranchée se remplit d'eau croupissante et d'immondices ... Il y a une photo que j'ai ratée, pas assez vif : depuis le taxi où je me trouvais un jour, à Bombay, je vois de l'autre côté de l'avenue un arrêt de bus avec une vingtaine de personnes semblant attendre le bus .... le blême, c'est que la chaussée devant l'arrêt de bus était éventrée sur trois mètres de profondeur pour travaux et que, visiblement, aucun bus ne pouvait y circuler ! Que faisaient donc tous ces gens à "attendre" le bus ? Ah, les mystères de l'Inde ...
Continuons par les rues de Bombay... (j'en ai déjà posté pas mal précedemment sur ce fil.

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Modifié en dernier par Rapide 424 le 08 Fév 2014, 13:42, modifié 3 fois.