Inutile de dire que je tiens à ces machines (comme aux autres en plastique...) et que je n'ai pas l'intention de vous montrer un bidouillage atroce avec découpe de la traverse de choc au disque corindon, vissage et soudure à l'arrache dans le châssis délicat de ces belles mécaniques.
Il y a plus simple, et réversible pour permettre à ces machines de tracter leur rame.
Toutes sont équipées d'un attelage à vis métallique monté au travers de la traverse de choc du tender et retenu par un ressort et une goupille.
On va donc démonter cet attelage et le ranger sagement dans la boite de la machine pour une "remise au type" ultérieure. On va mettre à la place une tige de laiton au bon diamètre sur une extrémité de laquelle on aura soudé un U fermé en laiton qui viendra recevoir une tête d'attelage (Roco harpon pour ma part) avec queue d'aronde. La tête d'attelage doit rentrer "gras" dans le U en laiton, ce qui permet de l'immobiliser. On règle ensuite la hauteur de l'attelage par rapport à une voiture à atteler sur un morceau de voie, on règle pour que l'attelage soit bien horizontal et on fixe le support d'attelage sur la traverse de choc du tender (avec ressort et goupille)
L'attelage ainsi monté est fixe: on ne pourra pas prendre de courbes serrées même si la voiture en face est dotée d'une élongation. Sur mon réseau je n'ai eu aucun problème de déraillement (courbes > 100cm de rayon)
Ce type de montage convient à tous les modèles en laiton HDG, il est non destructif (ouf!
) et permet de tester les machines en conditions réelles et de les sortir de la vitrine...A noter que tel quel, la distance avec la première voiture est un peu importante (3 ou 4mm entre les tampons): on peut la raccourcir en donnant une forme en Z à la tige de laiton. Ci dessous quelques vues de ce montage sur le tender 34P d'une 141P Lemaco:
) Mais on peut facilement rendre mobile la tête d'attelage en soudant la mâchoire en U sur un tube, lui même enfilé sur la tige support...
