Manoeuvres et cabotages en voie de 127 mm 5 pouces.

[Jean Paul]

e: Manœuvres et cabotage
Messagepar Jean Paul
06 Fév 2016, 14:56

Puis je répondre dans ce sujet, mois qui suis nouveau membre depuis peu ?

Sur mon ancien réseau du Mini train à Ste Foy l'Argentière dans le Rhône, circuit d'animation extérieur en voie de 127 mm,(site sur le net) je puis dire que je faisait réellement du cabotage.

En faits et dès l'origine lors de la construction du réseau on se servait des wagons spécialisés, pour la pose des voies au sol, en effets , passer ses journées accroupis sur le sol use les genoux et les reins, quoi de plus facile alors une fois que les coupons de rails sont posées, et donc au fur et à mesure de l'avancement des travaux, de se comporter comme un train de pose des voies du type TGV, assis sur un wagon plat, puis attelés à la suite des wagons à bogies transportant tout le matériel de ferronneries, postez de soudure arc, baguettes, meuleuses, outillages divers.

En faits on a procédé par la construction de coupons de voies de 6 mètres de longs, par un rail en plat laminé marchand de 20x10, soudé sur des traverses en UPN de 30x15 à l'envers ailes regardant le sol, sur un gabarit de montage posé sur 4 pieds de façons à travailler debout. on s'est ainsi constitué des séries de peignes, que l'on à posé sur le ballastages préalablement posée compacté dans une tranchées encaissée, d'un mètre sur 20 cm de profondeur, constituant notre plateformes de voies.

Ce qui permet avec la flexibilité du plat acier sur champ, d'épouser courbes et contres courbes suivant tracés au sol

Chaque peigne étant contrefiché au sol, il est facile alors avec des cales d'écartement et de sur écartement, de poser le deuxième rail. Ceci pour les courbes, pour les droites on fabriquait des coupons complets . Une fois ce premier coupons en place, il nous à été facile de constituer un train de travaux, pour la pose des coupons suivants, en roulant successivement sur les coupons en place.

Une fois le réseau de base en place, avec quelques aiguillages fabriqués sur gabarits en droits et gauche, on s'est toujours servis des wagons de service et de loco tracteurs thermos hydrauliques, pour transporter les divers matériaux de construction des bâtiments, plotets d’agglo, ciment, bétonnière, car il était impensable que des camions de livraison puissent rouler sur les rails tout du moins au début.

Par la suite, le coupons de voie faisant suite au portail d'entrée fut équipé de contre rails et renforcé de part et d'autres de semelles en béton armée, capable de supporter le passage d'un camion deux axes.

Ainsi, après avoir fait clôturer le réseau par entreprise spécialisée, tous nos matériaux de construction étaient déposés à l’intérieur de l’enceinte du mini train.

Déplacer le chantier de production de béton n'était pas aisé, aussi on lui a trouvé un poste fixe, remplissage bétonnière en sable et ciment sur tapis roulant, puis déversage dans un wagon benne basculante façons système decauville la benne demandant 2 bétonnières, de la n avec le loco tracteur jung, transport jusqu'au lieu de versage, parfois fort éloigné de la bétonnière nous obligeant à cheminer sur le réseau le plus souvent en pousse, ce qui était fort agréable, notamment lors de la construction du pont tournant de retournement machines au bout de l’extension des 125 mètres de ligne droite en double voies qui plus est montante.

J'avoue que lors des ces constructions je m'amusait énormément même s'il fallait se farcir des tonnes de matériaux.

Souvent on posait des voies provisoires pour alimenter nos chantiers qui d'années en années devenaient tentaculaire.

J’essaierais de retrouver quelques clichés de ces travaux, que je considère titanesques.
Jean Paul

Messages: 13
Enregistré le: 03 Fév 2016, 18:43

[Wolfram]

Ça a l'air de mélanger un travail lourd et un amusement comme de garçons...
Il n'y aurait pas par hasard des photos de tout ça ? Mais à l'époque on n'avait pas encore besoin de la photo sur le réseau (internet) pour être sûr que c'était vraiment vrai...

[Jean Paul]

C'est vrais Wolfram, actuellement le site est toujours valable : mini train des monts du Lyonnais à Ste Foy l'argentière, c'aura été 25 ans de ma vie, une passion pour les trains de jardin, certes de la grosse mécanique faite pour durer et transporter du monde.

En faits mes photos numériques sont bloquées dans mon ordi en Windows 10, mais j'aie quelques photos argentiques que je re photographierais en numérique, tu y reconnaîtra le réseau de Ste Foy.

Je te l'accorde, sans photos, ce que raconte ce Jean Paul c'est de la foutaise, mais comment pourais je raconter, sans connaitre ?

Ainsi le pont qui enjambe un ruisseau s'appelle L' Orgeolle, La gare principale à une sortes de tour carrée à toit carré rouge, en faits c'était ma première billetterie.

J'ai construit la première demi rotonde, la seconde à été faite en briques rouge en cintre sur gabarit, le dépôt atelier comporte sur l'arrière un élévateur à machines fait d'un cric de bagnole.

La voie principale cisaille sa propre voie pour monter sur l’extension. Les deux ponts tournant sont en cuvelages, c'est moi qui ai construit ces deux ponts, je suis métallier.

Le tunnel est en arrondis, il fait 7 mètres de long il comporte des hublots d'éclairage, les portails sont laissés brut de Moellons, ce tunnel est recouvert de terre. C'est plus de 70 tonnes de matériaux de construction fait sur 4 ans tout seul, il s'appelle tunnel du fer à cheval trouvés dans la terre des fondations.

Les voies primaires ne sont qu'en 5 pouces, sauf les voies d’extension en double écartement.

Le wagon club house comporte à l'intérieur un meuble appelé living room, l’intérieur est peint en jaune pale.

De chaque coté du garage à toiture basse, j'aie montées deux voies de garages couvertes à l'air libre.

Je pourrait te citer d'infimes détails insignifiant tellement je connait ce réseau que j'ai crée de mes mains .

On a été inondés une fois par la rivière brevenne, puis le repreneur l'a été deux fois.

Actuellement le repreneur jouis du travail monstrueux que j'ai pu effectuer la bas jusqu'en 2007.

Il avait demandés des subventions au conseil général pour passer l'ensemble des voies en double écartement, mais il n' a jamais commencés les travaux, il ne sait pas souder à l'arc, c'est un informaticien.

Tu verra sur leur photos une loco shay en 7 pouces inachevée, pour causes, je l'aie construite, mais eux n'y connaissent rien du tout. Alors elle restera en état.

[242tc]

Hello,

Il me semble que je connais ce Jean Paul: il habiterai pas en Haute Savoie par hasard ? ?

@+ Christian.

[Wolfram]

Bonsoir Jean-Paul,

ma remarque ne devait pas mettre ta parole en doute ! C'est juste un commentaire à la tendance actuelle de documenter tout par des photos, mène l'achat de PQ - et en même temps l'envie de voir des clichés car une image dit plus que 1000 mots...

[Jean Paul]

Hello,

Il me semble que je connais ce Jean Paul: il habiterai pas en Haute Savoie par hasard ? ?

@+ Christian.

Tout à faits l'ami, je suis Lyonnais d'origine, puis j'aie rencontrée ma dame de Haute Savoie en 2011, du coup j'ai déménagé de Ste Foy l' Argentière pour la région Annecienne.

Pour Wolfram, en faits depuis un mois, j'étais en plein déménagement de mon atelier de micro mécanique, et pas la possibilité de passer des photos, néanmoins j'au retrouvés des clichés argentique dont un assez démonstrateur pris au polaroid aux environs des années 2000 devant le dépôt Machines, un bâtiment bas à 4 voies parallèles pour remiser tout le matériel roulant, avec au premier plan le Billard Articulé A 150 D2.




Puis le Yoyo SNCF , une St Léonard, 130, un autorail soulé des CFCorse, un autorail Saurer des CF du Beaujolais, puis des wagons balladeuses du type TGV.

Je n'aie pas précisé, mais la majeure partie des engins de traction sont métriques ou voie étroite de 60 , des écartement que j'affectionnait particulièrement.

On avait juste un loco tracteur de manœuvres SNCF 6003 au 1/11, le reste étant du 1/7 métrique.

A droite à coté de la bétonnière le gabarit de construction des voies.

En faits mon gros problème actuel, je suis en Windows 10, et tous mes albums sont bloqués par ce système, je ne puis passer que des vidéo par glissé/coller, pour les photos, je suis obligé de passer par l'ordi de ma compagne, qu'il faut que je re photographie, car notre imprimante scanner est en panne, on ne peut y toucher, ne nous appartient pas.

Mème si je monte mon scanner perso, je ne pourrais envoyer mes photos, une galère monstre.

Travailler sur ordi dans ces conditions est pharaonique.

[Jean Paul]

Voici donc le cliché attendu.

J'en ferais d'autres de la même façons quand j'aurais rechargés les accu de l'appareil photos, puis faire des recherches dans toutes mes photos argentiques de façons à les re tirer en numérique directe.

Mais ce réseau a été une très belle aventure.

Commencée vers 1994, par la connaissance des élus du SYMOLY : Syndicat D’initiatives des Monts du Lyonnais.

ON peut dire qu'à cette époque on a eue un bol monstre, se faire prêter un terrain pour construire un réseau de jardin en 5 pouces, accueillant du public payant, qui plus est se faire offrir tous les travaux d'infrastructure :

Terrassement du terrain, viabilisation eau et électricité, que le grand train nous laisse sur place sur son coupons de rails en voie normale un wagon fourgon, et que ce terrain soit cloturé avec un grand portail d'entrée à deux battants.

La mise de fonds en Francs payée par la mairie 25 000 000, puis pour la première extension 12 000 000 de plus soit une dépense totale de 37 000 000 de Francs de l'époque.

Bien sur tout ce qui se construirait sur ce terrain serait à la charge du club crée en 1987 du nom de Vapeur Hobby 69.

En faits il nous fallait construire des parties de bâtiments de moins de 25 m2 au sol, pour ne pas avoir de permis de construire à établir.

En faits cette association crée en 1987, s’exprimait à l'aide d'un réseau portatif en voie de 127 que j'avais construit à mes frais, la première année on a gagné des clous, parce que certains membres prétextaient que si l'on faisait payer nos tours de trains on allait payer des impôts ? Du coup je pris le taureau par les cornes et demandait une entrevue avec un inspecteur des finances pour associations, qui m'affirma qu'une assoce avait le droit de gagner de l'argent sans buts lucratifs, 15 000 000 pour commencer annuellement, puis 25 et 35 000 000, ce dont on était loin de gagner.

On a donc multipliées les démonstrations en région Rhône Alpes, ce qui nous à permis de gagner un confortable fessier financier, ce qui nous à permis tout les travaux d'infrastructure du réseau de Ste Foy, inauguré en Juin 1986.

Voies et aiguillages, 2 ponts tournants, les bâtiments de caisse et d'entretient du matériel.

On a exploité durant 4 été avant d'avoir la joie que la municipalité acceptent des travaux pour une extension des voies, ce qui n'eut pas l'air de plaire aux membres , qui tous me laissèrent tomber.

Je me retrouvait seul avec ma compagne et ses deux garçons, on voit l’aîné sur la photo ?

Puis progressivement on a eu d'autres membres, plus ou moins éphémères et de passage.

A l’avènement de ma retraite fin 2002, j'emménageait à Ste Foy l' Argentière, tout à coté du réseau, justement pour l'entretenir et construire ce que l'on s’était tous fixés au départ.

En faits très souvent, il vaux mieux être seul que mal accompagné, je suis resté tout seul avant ma retraite durant environ deux ans à tout faire moi même, en venant tous les dimanches de Lyon, soit 50 km d'aller.

Quand on poursuit un rêve, et qu'on est passionné on le mène jusqu'au bout.

En 1999 je me retrouve donc tout seul à assurer maintenance, constructions, extension, conduite des trains en saison, de faits je construisit des engins de traction de plus en plus puissants pour la remorque de rames TGV à 5 Wagons pour une vingtaine de personnes enfants et adultes d'un PTR d'une tonne 500.

Quand on est seul autant avoir de longues rames pour un emport maximum, plutôt que de multiples rames, puisque manque de conducteurs.

En faits pour attirer le public, je sortait tous les engins du dépôt, et prenait l'engin en fonction des personnes à transporter.

En faits je m'amusait 10 fois plus que mes passagers d'autant que j'avais crée des leviers d'aiguillages funiculaires et rigides, permettant de changer de voie 10 mètres avant l'aiguille, sans ralentir les rames.

Le billard électrique était capable d'une vitesse de 20 km /h sur rails chargé de 9 enfants plus le conducteur adulte.

Les voies étaient linéaires soudées arc, avec toutefois des éclisses de dilatation tous les 20 mètres, de faits les roulements des rames étaient d'une douceur exemplaire.

Je referais le schéma original du réseau et de son extension, pour montrer le cheminement des rames, en faits en en faisant deux fois le tour, on promenaient nos passagers sur 1 km de voies avec deux retournements sur extension.

Il y aura une suite de ces aventures.

[François D]

Bienvenu parmi nous !

Travaux titanesques.
Puisque tes photos sont bloquées dans ton ordi et que le nouveau repreneur est informaticien, y a peut-être une solution ....
Tenir une souris d'ordi est peut-être plus facile que tenir un poste de soudure. Après c'est comme tout, faut s'avoir s'en servir.

[Jean Paul]

Non, il n'y a pas de solutions avec le repreneur coté informatique, vous saurez pourquoi par la suite.

Coté photos argentique j'en ai retrouvées pas mal lors de nos démonstrations sur le réseau portable, le temps de les photographier, je les passerait comme celle ci. Grosso modo on faisaient entre 12 et 13 démonstrations par an, le portatif étant au début notre seul moyens d’expression, au fil des années, il a fallut transporter plus d'une tonne et demi de matériels roulants voies et décoratifs

Oui, travaux gigantesques, d'autant qu'au début les membres étaient très motivés, pour ne pas dire loco motivés.

En faits le réseau de base devant le wagon faisait 160 mètres de développé en boucle, qui avait la forme d'un 8, mais sans interconnexion au milieu, il était prévu des voies de garage et un accès rotonde, les gars se seraient contentés de ça durant des années, l’extension de deux fois 125 mètres fut fortuite, le maire ayant dit oui pour payer les travaux, j'ai sauté sur l'occasion au grand dame des membres qui ont préférés baisser leur frocs plutôt que d'affronter la réalité.

De toutes façons, si cette extension ne s’était pas faite, il y aurait eue des défections inévitables, car sur ce terrain de base, on avait aucun moyens d'étendre nos voies. Notre terrain était en faits mal foutus, puisque anciennes voies des faisceaux ferroviaire de la gare de Ste Foy l' Argentière, qui en 1900 était prévue comme gare de départ du chemin de fer Métrique , reliant la localité à Panissières, pour rejoindre le Mono rail de Feurs à Panissières, c'est la guerre de 14/18 qui a tout stoppés.

Le restaurant de la gare étant la gare de départ du métrique. Les infrastructures de soutient des voies étaient terminés, les voies ont été stockés en gare de Ste Foy durant plus de 70 ans, ainsi que les wagons voyageurs et marchandises les locos n'ont jamais été livrées.

En faits notre terrain était l'amorce de l'entablement des voies pour grimper dans les monts du Lyonnais, et au dessus du Wagon base était le mur de soutient de ce départ, par la suite des voies de garage en voies normales furent posées.

La voie d’extension, était donc le départ du métrique, par la suite avec nos propres établissements le terrain fut modifié, et cet entablement eu sa pente inversée en partie sur la moitié de sa largeur, par rapport au réseau de base, vers la gare, et j’espérais que de la, profitant de l'ancienne plateforme montante, pouvoir rejoindre le haut mur derrière le wagon, ce qui aurait permis l’établissement d'une voie unique sur viaduc à 8 arches d'une longueur de 250 m se terminant en haut par une boucle de retournement, portant la totalité des voies de circulation à 1000 mètres, en surélevant le niveau des voies de près de 3 mètres au réseau de base.

Hélas le repreneur m'ayant cassée la baraque, je décidait de démissionner.

[Jean Paul]

Pour les photos argentique, on à réussis à les numériser, on va les enregistrer sur le PC de ma compagne.

Il y aura donc un premier volet sur la construction du réseau depuis l'origine, un second volet sur nos démonstrations avec le réseau portatif, et un troisième sur mes propres constructions ferroviaires pour ce réseau.