Le train, pourquoi ?

On dit souvent que le "modéliste" ferroviaire cherche à recréer un souvenir d'un monde disparu ... depuis son enfance. Et pour la grande majorité des réseaux dignes de ce nom que je vois, c'est "l'époque III". Années 50-60 donc ...
Pour ce qui est de la recherche du « temps de l’enfance » je pense que c’est plus précisément la recherche d’un temps de la grande période du cinéma noir et blanc, des tractions, des romans policiers fameux (Siménon …) et d’un décor morose et gris, mais très humain, où chacun savait où il appartenait, rassurant, qui a disparu. Cela tombe pile-poil avec l’enfance des 50-60 ans, donc la grande majorité des amateurs de trains, mais c’est tout.... Ce ne sera jamais "toutes" les enfances. Car c’était quand-même une période un peu spéciale. Tous les « beaux » réseaux que je vois, c’est ça : la petite rue pavée tortueuse, le « café de la gare » aux vitres crasseuses parmi les entrepôts –signe d’un temps où l’activité locale n’était pas délocalisée ! Je ne pense pas, mais pas du tout alors, que cela se reproduira pour les générations qui auront suivi …. A part toujours bien sûr quelques notables exceptions ! Pas seulement à cause des trains devenus inintéressants par leur homogénéité, mais aussi à cause de « temps d’enfance » parmi un monde charnière et sans certitudes qui est plutôt inquiétant que rassurant. Même mon fils qui à la mi-trentaine, et qui ne s’intéresse pas particulièrement au train, (lui, c’est plutôt les bouquins) aime voir ma vitrine pour l’ambiance « années 50 » qu’il recherche dans le roman, dans le film, etc. Lui aussi aime les rues pavées et tortueuse de la vieille France, et ses bistrot crados, bien plus que les cages d’acier et de verre de la banlieue « riche » de l’ouest de Paris qui a pourtant été le décor de SON enfance.
Bref, je pense perso que les quarantenaires, enfants de l’époque IV, représentent la dernière génération de « modélistes ferroviaires » assez conséquente pour justifier l’existence d’une production industrielle. Après, ce ne seront plus que quelques cas particuliers. Il doit bien y avoir quelque part des amateurs de voitures à chevaux miniature … en constructions intégrale bien sûr ! Mais bien sûr, je suis d'un naturel pessimiste sur ce que va devenir le monde humain en général ...
Et vous, Quand pensez-vous (j'espère un peu tout le temps !
)? Pensez-vous que le modélisme ferroviaire a un avenir au delà des enfants de l'époque IV, c-à-d du temps d'avant la grande homogénéisation du rail et de l'espace urbain ?
Ce sujet juste pour divaguer un peu ....
Pour ce qui est de la recherche du « temps de l’enfance » je pense que c’est plus précisément la recherche d’un temps de la grande période du cinéma noir et blanc, des tractions, des romans policiers fameux (Siménon …) et d’un décor morose et gris, mais très humain, où chacun savait où il appartenait, rassurant, qui a disparu. Cela tombe pile-poil avec l’enfance des 50-60 ans, donc la grande majorité des amateurs de trains, mais c’est tout.... Ce ne sera jamais "toutes" les enfances. Car c’était quand-même une période un peu spéciale. Tous les « beaux » réseaux que je vois, c’est ça : la petite rue pavée tortueuse, le « café de la gare » aux vitres crasseuses parmi les entrepôts –signe d’un temps où l’activité locale n’était pas délocalisée ! Je ne pense pas, mais pas du tout alors, que cela se reproduira pour les générations qui auront suivi …. A part toujours bien sûr quelques notables exceptions ! Pas seulement à cause des trains devenus inintéressants par leur homogénéité, mais aussi à cause de « temps d’enfance » parmi un monde charnière et sans certitudes qui est plutôt inquiétant que rassurant. Même mon fils qui à la mi-trentaine, et qui ne s’intéresse pas particulièrement au train, (lui, c’est plutôt les bouquins) aime voir ma vitrine pour l’ambiance « années 50 » qu’il recherche dans le roman, dans le film, etc. Lui aussi aime les rues pavées et tortueuse de la vieille France, et ses bistrot crados, bien plus que les cages d’acier et de verre de la banlieue « riche » de l’ouest de Paris qui a pourtant été le décor de SON enfance.
Bref, je pense perso que les quarantenaires, enfants de l’époque IV, représentent la dernière génération de « modélistes ferroviaires » assez conséquente pour justifier l’existence d’une production industrielle. Après, ce ne seront plus que quelques cas particuliers. Il doit bien y avoir quelque part des amateurs de voitures à chevaux miniature … en constructions intégrale bien sûr ! Mais bien sûr, je suis d'un naturel pessimiste sur ce que va devenir le monde humain en général ...

Et vous, Quand pensez-vous (j'espère un peu tout le temps !

Ce sujet juste pour divaguer un peu ....