par Rockandrail
02 Fév 2009, 12:45
Je ne peux pas laisser passer cette diatribe anti-européenne primaire. Si les dirigeants des peuples d'Europe après la deuxième guerre mondiale ne s'étaient pas engagé dans la voie de l'intégration, de construction d'un destin commun, nous en serions restés au revanchisme qui était l'usage jusque là.
Si les critiques qui sont formulées envers la construction Européenne ne concernaient que les salopards qui ont et continuent à dévoyer le système au profit de leurs intérêts politiques et à celui de combler leur insatiable soif de pouvoir, si ces critiques étaient constructives, accompagnées de propositions de construire autrement, mais de construire, j'apposerais ma signature au bas du parchemin.
Mais il n'y a pas que cela. Dans le retour du nationalisme d'épicerie (Ah! le franc madame Michu (ou Ach! die Deutschmark, Frau Müller)), dans le discours renouvelé à droite comme à gauche du "quand c'est français, c'est quand même mieux" (ou "it's so better when English"), je perçois tout autre chose qu'une critique du fonctionnement et du chemin pris par la construction Européenne. Je perçois le désir indiscible d'à nouveau pouvoir désigner l'autre, le voisin, l'Allemand, comme responsable de ses maux. Et là, je sors mon revolver!
Observateur désabusé
Prince Héréditaire du Bruxelbourg et Saroulmapoul délocalisé
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