C'ETAIT COMME CELA:

[Rodolphe]

Il y a un petit nombre qui a compris depuis longtemps que CE (et pas LE) capitalisme nous mène à notre perte et qui cherche à relocaliser ce qui peut l'être. D'abord certaines productions luxueuses, qui dégagent plus de marge et surtout qui se rendent compte que les allers-retours pour les corrections et autres malfaçons finissent par diminuer voire annuler les économies initiales réalisées en produisant ailleurs (en Asie le plus souvent). Mais pas seulement. Tout n'est pas forcément perdu, à condition de le vouloir, à condition d'avoir une réelle volonté politique. Cette volonté existe - et je ne parle pas des extrémistes de chaque coté de l'échiquier. Mais je ne ferai pas de prosélytisme ici, ce n'est pas le lieu.

Quant à ceux qui préfèrent « avant », pour en revenir au sujet, certains amis ici savent ce que j'en pense... Avant c'était mieux, peut-être, pour ceux qui parvenaient à survivre et pour ceux qui bénéficiaient de tous les privilèges. Regardez les chiffres de la mortalité infantile, regardez le nombre d'ouvriers tués au travail, j'en passe et des... pires. L'époque est ce que nos concitoyens - et nous - en avons fait. Pas de quoi être fiers, c'est sûr !

Rodolphe

[tyrphon]

C'est triste à dire, mais l'époque où notre système capitaliste marchait le mieux, et pour le profit de (presque) tous, c'est quand il se souvenait des horreurs de la guerre... et quand il avait la trouille du communisme!
Lâché à lui même et sans contrainte, il ne se sent plus p...er.
Faudra t-il toujours des croquemitaines et des pères fouettards à l'humanité pour qu'elle se tienne simplement debout?
J'entend déjà l'ami Rockandrail ricaner...

[Didier]

Moi, j'm'en fous, ch'ui un extrêmiste...

[Evelyne de Senlis]

Le pour et le contre du modernisme.
Je suis de la génération ou salle de bain c'était le ruisseau à côté de notre maison.
Machine à laver c'était le puit et le lavoir.
WC était au fond du jardin.
Pas d'eau courante dans la maison, cela avait un charme, j'en garde de bons souvenirs.
Aujourd'hui, un certain confort est bien, mais il faut savoir se limiter, ne pas aller dans un luxe qui ne sert à rien.
Voir dans une grande surface des slips pour hommes vendus dans des boîtes comme les boissons je trouve cela abberrant de la part des industriels. Mais si les consommateurs achètent ils encouragent les industriels.

[Rodolphe]

Moi, j'm'en fous, ch'ui un extrêmiste...

Justement non.

[Rockandrail]

Aujourd'hui, je me contente d'observer tout cela avec l'oeil d'un zoologue.

[pierre du rail - 61]

Bonsoir,
Une chose du passé qui a bien changé : il y a une trentaine d'année, les pompiers ne se faisaient pas caillasser comme cela arrive trop souvent dans certaines banlieues. Ce sont des femmes et des hommes qui mettent leur vie en danger pour sauver celle des autres et ces agressions constantes sont inacceptable. C'était mieux avant .....
D'autres cas pourraient aussi être indiqués.
Cordialement.
Pierre

[gib]

Aujourd'hui, je me contente d'observer tout cela avec l'oeil d'un zoologue.

C'est amusant aussi de voir cela sous l'oeil d'un LGM (*) ...

par exemple:

Tiens, il y en a qui arrachent la tapisserie chez eux. D'autres la dessinent, d'autres encore l'impriment et enfin il y en a qui la vendent aux premiers, et c'est comme ça sur presque toute leur planète, et ça n'arrête pas, quelle que soit la position de leur terre par rapport à leur soleil !. Sont fous ces terriens.


* Little Green Men, ou encore petits hommes verts, mais rien avoir avec ... devinez qui !

[Rockandrail]

Allez, élevons le débat. Avez-vous lu "les Hommes de Bonne Volonté" de Jules Romains?

Ce roman fleuve (27 volumes) décrit l'évolution de la société française et européenne entre octobre 1908 et la nouvelle année 1933-1934 au travers du parcours de deux personnages, l'un, Pierre Jallez, citadin et Parisien; l'autre, Jean Jerphanion, Auvergnat montant à la ville pour y étudier, qui vont se rencontrer à leur entrée à l'école Normale Supérieure et nouer une amitié indafectible. Chaque volume du roman décrit une situation, un milieu social, un événement de portée nationale ou mondiale et est un petit roman en soi relié au précédent par la chronologie.
Le volume 14, intitulé "le Drapeau Noir", décrit les événements et l'état d'esprit qui vont mener au déclenchement de la première guerre mondiale. Ecrit dans les années 30, Le dernier chapitre du volume, intitulé "PRESENTATION DE LA FRANCE EN JUILLET 14" résume avec une lucidité et une modernité bluffante ce que sont la France et les Français, leur génie et leurs contradictions, le tout dans une écriture qui rappelle à quel point la langue française a pu être belle.

Si vous n'avez pas lu l'ouvrage, je vous propose de lire ce chapitre très en phase avec l'actualité et, qui sait, d'avoir envie de lire l'ensemble.

PRESENTATION DE LA FRANCE EN JUILLET 14.pdf

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[tyrphon]

Waouh, le Rock! Tu as de ces livres de chevet!
Tu dois être le seul être vivant à connaître ces bouquins, dont je n'avais (vaguement) entendu parler, il y a fort longtemps, que pour dire que c'était illisible!
Tu ne pourrais pas lire "Les Aventures de Nicolas et Carla", comme tout le monde?
Tu mériterais qu'on te dénonce aux Autorités d'Occupation!