par rol1950
11 Juin 2010, 21:40
A l’époque où les trains ne roulaient pas la nuit, un train s’arrête dans une petite gare perdue et les voyageurs vont vers l’hôtel l’auberge.
Un monsieur et une dame arrivent les derniers, et l’aubergiste leur annonce qu’il ne reste qu’une chambre. Les deux se font des politesses, chacun est prêt à la céder à l’autre, alors l’aubergiste leur dit : « c’est une grande chambre, il y a un lit et un canapé, si on mettait un paravent … »
La dame : « oh que c’est gênant, mais bon, c’est pour une nuit, on ne se connaît pas, une nuit … »
Ainsi fut fait. La dame dans le lit, le monsieur sur le canapé.
Au bout d’un moment, la dame : « oh que j’ai froid ! oh ce que j’ai froid … » « Ne bougez pas, Madame, je vais fermer la fenêtre de la chambre »
Quelques minutes, la dame : « Oh que j’ai froid ! Oh ce que j’ai froid » « Eh bien si vous avez vraiment si froid, je ne vois qu’une solution : nous allons nous habiller tous les deux et dormir côte à côte … » « Oh c’est gênant, nous ne nous connaissons pas. Mais enfin c’est pour une nuit, et j’ai si froid … »
Ainsi fut fait. Au bout de quelques minutes, la dame : « Oh que j’ai froid … » « Alors là, je ne vois plus qu’une solution : nous allons faire comme si nous étions mari et femme … » « Oh c’est gênant, nous ne nous connaissons pas. Mais bon, c’est juste pour une nuit, nous ne nous reverrons pas … Oh oui, faisons comme si nous étions mari et femme ! »
« Bon alors : FERMES-LA ET LAISSES-MOI DORMIR »
Celui dont la pensée ne va pas loin verra les ennuis de près (Confucius ?)